A l’occasion d’une conférence sur l’évolution du football ce lundi, Nasser Al-Khelaifi s’est exprimé sur la dette dans le football. Le président du PSG estime que c’est un désastre.
Le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi a été invité ce lundi à participer au congrès international « FootballTalks », organisé par la fédération portugaise. L’occasion pour le dirigeant parisien d’évoquer la dette dans le milieu du football. Le Qatari en a profité pour envoyer un tacle au FC Barcelone, sans véritablement le nommer.
«Certains clubs ont une dette de 1,8 milliard d’euros. Ce n’est pas sain, c’est un désastre pour le football. Grâce à Dieu ce que nous faisons c’est d’avoir zéro dette. Bien sûr, nous avons perdu de l’argent avec le Covid et d’autres clubs aussi, pour être juste, mais nous n’avons rien à cacher. Certains clubs ont de grosses dettes et c’est le risque, c’est le danger pour le football.
Certains sont restés à la présidence pendant des années et sont partis en laissant des dettes pour leurs successeurs. Ils ont laissé un désastre pour les autres présidents. C’est le danger pour le football et on doit s’en inquiéter et y faire attention car c’est le danger qui peut détruire le football», a lancé Al-Kelaifi.
Le boss du PSG a également critiqué une nouvelle fois le projet de la Super League: « Nous devons respecter les fans, les médias aussi, l’écosystème du football est beaucoup plus grand que certains clubs. Mes collègues et moi-même de l’Association européenne des clubs ne sommes pas en faveur de la Super League et cela aide à protéger les clubs moyens et petits. Il est important qu’ils continuent à se développer, qu’ils puissent jouer des champions et devenir de grands clubs. Un club moyen ou petit peut soudainement devenir grand».
Al-Khelaïfi défend le nouveau format de la Ligue des Champions
A partir de 2024, la Ligue des Champions va évoluer sous un nouveau format qui prévoit, au lieu de la traditionnelle phase de groupes, un mini-championnat de huit journées incluant toutes les équipes. Une bonne chose pour le président du PSG, qui se justifie en mettant en avant l’augmentation des droits TV de la C1 depuis l’annonce de la réforme.
« Les ventes du nouveau format aux Etats-Unis, même sans la langue espagnole, ont augmenté de 150%. Au Royaume-uni et en France, elles ont beaucoup augmenté aussi. Je pense que cela montre que le nouveau format est un grand succès avant même de commencer, rien que pour les ventes de droits TV« , a expliqué le Qatari.