Alors qu’il avait disparu des radars après avoir déclaré devant les médias qu’il était désormais le président de la transition civile du Mali, l’opposant Ibrahim Camara a refait surface en Sierra-Leone et risque une condamnation au Mali.
« Je suis le nouveau Président de la Transition civile du Mali…..Elle commence dès ce dimanche 27 février et nous organiserons des élections dans 6 mois. Nous allons former à partir du 27 février à minuit un gouvernement civil de transition qui va conduire le pays vers des élections générales dans un délai de six mois », avait indiqué samedi Ibrahim Camara devant les journalistes.
Quelques heures après sa déclaration, la police s’est rendue à son domicile en Côte d’Ivoire pour l’auditionner mais ce dernier avait déjà pris la tangente. On apprend ce lundi, du Correspondant de RFI Serge Daniel, qu’il s’est réfugié en Sierra-Leone et qu’une information judiciaire a été ouverte contre lui par les autorités maliennes à Bamako.
Notons que sa déclaration intervient alors que le Conseil national de Transition avait entériné la modification de la charte de la transition qui stipule que cette transition pourrait durée entre six mois et cinq ans. Une durée maximale que réfute la CEDEAO. Les premières discussions entre les deux parties n’ont encore rien donné.