Législatives 2023 au Bénin: il y a violation du code électoral selon Jean-Baptiste Elias
Depuis le 23 Décembre 2022, le président de la commission électorale nationale autonome (CENA) a lancé officiellement la campagne électorale en vue des élections législatives du 8 Janvier 2023. Depuis le lancement de cette campagne, Jean-Baptiste Elias note des cas de violation du code électoral.
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A son siège à Cotonou, lundi 2 Janvier 2023, le président du front des organisations de lutte contre la corruption (FONAC), Jean-Baptiste Elias a organisé une conférence de presse au cours de laquelle il a dénoncé quelques cas de violation du code électoral dans le cadre de la campagne en cours.
Au cours de sa conférence de presse, l’ancien président de l’autorité nationale de lutte contre la corruption a rappelé que dans les pays d’Afrique, les périodes électorales sont des périodes très sensibles caractérisées souvent par des violences.
Pour ne pas arriver à ce stade dans le cadre de la campagne électorale en cours, il lance un appel pour que « chacun essaie dans la sphère où il se trouve de faire en sorte qu’à défaut de ne pas avoir lieu, ces éléments de tuerie, de violence, puissent être le moins possible réalisé ».
Pour y parvenir, précise-t-il, « chacun doit faire en sorte que les règles du jeu soient respectées et l’une ou l’autre partie ne piétine l’autre partie ». L’acteur de la société civile note néanmoins des cas de violation du code électoral qui pourraient contribuer à des cas de violence.
Des articles du code électoral violés…
Au cours de sa conférence de presse, le président du front des organisations de lutte contre la corruption a mis l’accent sur certains articles du code électoral qui auraient été violés par certains responsables de parti politique.
Le conférencier a notamment mis l’accent sur l’article 50 du code électoral qui stipule que : « les réunions électorales sont libres. Elles ne peuvent être tenues sur les voies publiques. Elles sont interdites entre vingt-trois (23) heures et sept (07) heures. Nul n’a le droit d’empêcher de faire compagne ou d’intimider de quelque manière que ce soit, un candidat ou un groupe de candidats faisant compagne dans le respect des dispositions du présent code, sur le territoire de sa circonscription électorale « .