« La loi sur l’acte de paternité est une taxe sur la grossesse », Thèrèse Waounwa
De passage sur l’antenne de la radio communautaire « Couffo FM », Waounwa Thérèse, présidente du Comité national des revendeurs, vendeurs et artisans du Bénin (Conarab), s’est intéressée sur la loi sur l’acte de paternité à recueillir par le géniteur de la grossesse avant l’accouchement.
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Dénonçant les réformes de la rupture qui pèsent sur les populations, la syndicaliste s’insurge contre cette loi qui, non seulement vient se greffer sur les charges liées à la grossesse, mais, pire, n’est pas adaptée au niveau d’évolution de la population béninoise.
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Nul ne sait au début d’une grossesse, justifie-t-elle, si le bébé survivra. La présidente du Comité national des revendeurs, vendeurs et artisans du Bénin (Conarab) semble être beaucoup plus préoccupée par la charge financière générée par cette loi.
Mais aussi, du point de vue sociologique, elle estime que la loi n’est pas adaptée au niveau de conscience de la société béninoise.
A l’en croire, la réalité culturelle béninoise veut avant tout qu’une grossesse soit cachée. Or, avec cette loi, la future maman est obligée d’exposer sa grossesse; indique-t-elle, pour certainement dire qu’on l’a contrainte à dire avec qui elle a eu l’acte.
Elle conclut sa réflexion en affirmant qu’en somme, la loi sur l’acte de paternité est la naissance d’une nouvelle taxe, « une taxe sur la grossesse« .