Lourdement sanctionnée par la FIFA, qui lui a infligé un an de suspension de toute activité liée au football, suite à l’affaire des drones, Bev Priesmann a réagi à sa situation. Et la sélectionneuse du Canada a présenté ses excuses à ses joueuses.
Bev Priestman paye très chère les accusations d’espionnage qui secoue actuellement le football canadien. Déjà suspendue de son poste d’entraineur par le comité olympique canadien, pour la durée des JO, le technicienne vient également de voir la FIFA lui infliger une lourde sanction.
En effet, alors qu’elle a diligenté une enquête pour faire la lumière sur cette affaire, la commission de recours de l’instance faîtière du football mondial a annoncé ce samedi avoir suspendu l’entraineur de l’équipe féminine du Canada pour un an de toute activité liée au foot. Des membres de son staff, Joseph Lombardi et Jasmine Mander, ont également été sanctionnés.
Silencieuse depuis le début de l’affaire, la technicienne anglaise a réagi à son cas à travers un long communiqué posté sur les réseaux sociaux. «Â J’ai le cÅ“ur brisé pour les joueurs et je voudrais m’excuser du fond du cÅ“ur pour l’impact que cette situation a eu sur eux. Je sais à quel point ils ont travaillé dur après une année 2023 très difficile, et qu’ils sont un groupe de personnes très attachées à l’esprit sportif et à l’intégrité. En tant que leader de l’équipe sur le terrain, je veux assumer mes responsabilités et j’ai l’intention de coopérer pleinement avec l’enquête« , a-t-elle expliqué.Â
Et d’ajouter: « Au Canada, je suis désolé. Vous avez été mon foyer et un pays dont je suis tombé amoureux. (…) J’aimerais pouvoir en dire plus, mais je m’abstiendrai pour l’instant, compte tenu de la procédure d’appel et de l’enquête en cours. En attendant, j’applaudirai de loin. »Â
Pour rappel, le scandale a éclaté après la condamnation d’un membre du staff de l’équipe féminine canadienne pour huit mois de prison avec sursis. Ce dernier avait été arrêté pour avoir filmé la séance d’entraînement de la sélection féminine de la Nouvelle-Zélande, à Saint-Étienne.
Une pratique qui n’est pas nouveau selon le média TSN qui a révélé que les sélections masculines et féminines canadiennes ont déjà eu recours à des drones d’espionnage pour filmer des séances d’entraînements de leurs adversaires.