Grève: « Il faut dédramatiser les propos de Talon devant les investisseurs français », Gbadamassi
L’explication donnée par le président Patrice Talon devant les investisseurs français sur la réglementation de la grève au Bénin ne doit pas être dramatisée. C’est la position du député Rachidi Gbadamassi.
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Invité par le le Mouvement des entreprises de France (Medef), dans le cadre de La Rencontre des Entrepreneurs de France (LaREF22), le président béninois, Patrice Talon dans un échange avec la gotha des patrons d’entreprise française, est revenu sur comment les grèves ont été règlementées dans son pays. Des propos du chef de l’Etat qui ont tôt fait de susciter la polémique.
Dans un entretien accordé à un confrère et rapporté par « LBI », le député du parti Bloc Républicain a invité les béninois à ne pas dramatiser les propos tenus par le président Patrice Talon devant les investisseurs français. Le président Patrice Talon avait en effet exposé comment lui et son gouvernement ont procédé pour réduire la possibilité de grève à leur plus simple expression.
Des propos qui n’ont pas eu un échos favorable au Bénin. Des réactions ont fusé de toute part pour critiquer la perception du gouvernement sur la gouvernance du pays. Interrogé sur la question, Rachidi Gbadamassi estime qu’il ne faut pas dramatiser les propos du chef de l’Etat.
« Laissez-les! Ils sont dans l’émotion et je les invite à rentrer dans la raison et élever leur niveau de connaissance des enjeux économiques de notre monde d’aujourd’hui. Il faut dédramatiser les propos du Président Patrice Talon devant les investisseurs français« , a lancé Rachidi Gbadamassi
Pour le député de la huitième circonscription électorale, le président Patrice Talon est dans une mission de diplomatie économique de haut niveau. « Son langage est donc purement diplomatique. Quand on n’est pas un spécialiste des langages diplomatiques, on ne peut pas avoir des ressources intellectuelles pour décoder et détecter les propos du chef de l’État en de pareilles circonstances« , a martelé l’ancien maire de Parakou.
Selon lui, les émotifs doivent savoir que nous sommes dans un monde qui impose la guerre économique à tous les États qui veulent survivre. « La guerre économique s’impose à tout le monde. Ou bien vous la menez ou c’est elle qui vous malmène« , a affirmé Gbadamassi pour attirer l’attention sur le caractère pervers de la grève sur l’économie.