Muet depuis le début des tensions entre le Gabon et la RDC, Guelor Kanga vient de réagir. L’international gabonais a rejeté en bloc les accusations d’usurpation d’identité proférées par la FECOFA, estimant que c’est une manÅ“uvre pour disqualifier les Panthères à la prochaine édition de la CAN.
C’est une affaire qui fait grand bruit dans le monde du football africain depuis plusieurs jours. Non qualifiée pour la CAN 2022, la RDC accuse le Gabon d’avoir fraudé sur l’identité de l’un de ses joueurs. La FECOFA indexe, en effet, Guélor Kanga, double passeur lors de la victoire des Panthères face aux Léopards (3-0) à Franceville lors de la cinquième journée du groupe D.
Documents administratifs à l’appui, la fédération congolaise estime que le sociétaire de l’Etoile Rouge de Belgrade, né, selon son passeport actuel, le 1er septembre 1990 à Oyem, serait, en réalité, Kiaku Kiaku Kiangana, venu au monde le 5 octobre 1985 à Kinshasa.
Une accusation balayée par la Fédération gabonaise qui exige du camp d’en face les preuves de ses allégations. Sur le site officiel de la FEGAFOOT, Guelor Kanga s’est aussi prononcé sur cette affaire d’usurpation d’identité. L’actuel joueur de l’Etoile Rouge de Belgrade estime que c’est une manÅ“uvre pour disqualifier les Panthères à la prochaine édition de la CAN.
« Je reste serein face à ces allégations de la Fécofa. Je n’ai ni acte de naissance, ni carte d’identité, ni passeport délivrés par la RDC. Qu’ils fournissent ces documents, s’ils existent. Je dispose d’un passeport en bonne et due forme délivré par les autorités gabonaises compétentes. C’est tout ce que j’ai à dire« , a-t-il confié.
Aux dernières nouvelles, les deux fédérations ont déjà apporté leurs éléments de défense à la Confédération africaine de football. L’instance africaine devrait même donner sa décision finale dans les prochains jours.