Samuel Eto’o pourra finalement participer aux élections du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) après avoir remporté son appel devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Initialement disqualifié par le comité de gouvernance de la CAF, le président de la Fédération camerounaise de football a vu la décision annulée, lui permettant ainsi d’être candidat lors du scrutin prévu le 12 mars au Caire.
Dans son verdict, le TAS a jugé qu’il existait des motifs suffisants pour annuler l’exclusion de Samuel Eto’o, tout en précisant que l’évaluation finale des candidats reviendrait à l’Assemblée générale de la CAF. Les raisons exactes de sa disqualification initiale n’ont pas été officiellement dévoilées, mais l’ancien capitaine des Lions Indomptables avait déjà fait l’objet de sanctions.
En 2024, la FIFA lui avait infligé une suspension de six mois pour abus présumé envers des arbitres, tandis que la CAF l’avait temporairement sanctionné pour son rôle d’ambassadeur auprès d’une société de paris. Cette dernière interdiction avait cependant été levée.
Alors que la CAF n’a pas encore publié la liste définitive des candidats en lice, son président actuel, Patrice Motsepe, se dirige vers un second mandat sans opposition. L’issue de ces élections s’annonce cruciale pour l’avenir du football africain et la place de Samuel Eto’o au sein de l’instance dirigeante du sport continental.