La crise sanitaire a contraint plusieurs fonctionnaires, notamment, américains, à rester chez eux, par peur d’une contamination à la Covid-19. N’échappant pas au phénomène, les enseignants ont déserté les salles de classe, obligeant les autorités publiques à faire appel à l’armée.
Depuis quelques mois, les Etats-Unis font face à un manque criard d’enseignants, dû à la pandémie de Covid-19. Pour pallier cette situation, l’administration américaine a envoyé 80 agents de la Garde nationale, qui se sont portés volontaires, dans les salles de classe, pour la reprise des cours, apprend-on des médias locaux.
Les médias rapportent, en outre, que certains volontaires se plaisent, déjà, dans cette reconversion temporaire. Cependant, même si ce changement radical vient combler le vide, laissé par les enseignants, il n’est pas, pour autant, du goût de certains parents d’élèves, qui voient mal leurs enfants côtoyer des hommes en uniforme et, probablement, armés, ce qui n’était pas dans leur habitude.
Les militaires volontaires ne seront pas armés
Pour rassurer les parents sceptiques, les autorités les ont rassurés que les militaires volontaires ne seront pas armés, et que chacun sera libre de porter ou non son uniforme. Cette option a motivé Cassandra, l’une des volontaires. «Je pense que je donne l’impression d’avoir 18 ans sans uniforme», a-t-elle déclaré aux médias. Du côté des élèves, certains s’habituent, également, déjà, à la situation. «J’étais un peu nerveuse. Un homme en uniforme… Mais, au final, c’était cool, il m’a aidé», affirme Lilli Terrazas, une apprenante.
D’autres instructions fermes ont été données aux militaires, sur les attitudes à adopter, à l’égard des élèves, histoire de faire le distinguo, entre le langage, utilisé avec un frère d’arme, et celui, utilisé dans les salles de classe. «Vous ne pouvez pas parler à ces enfants, comme vous parlez à un autre soldat. Vous devez faire attention avec les mesures disciplinaires», a instruit Michael Stockwell, un haut gradé de la Garde nationale. L’officier supérieur s’est, également, rendu, lui-même, dans l’Etat du Nouveau-Mexique, pour les premiers jours de travail des volontaires.
