Simone Ehivet, ancienne Première Dame de Côte d’Ivoire et présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), a finalement pris la parole au sujet de l’interdiction d’utiliser le nom de son ex-mari, Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien et leader du PPA-CI.
Cette question suscite de vifs débats depuis leur divorce, mais Simone Ehivet a souhaité clarifier sa position de manière claire et sans ambigüité. Lors de l’émission « Les grandes rencontres de Joël Ettien », elle a répondu avec assurance : « Appelez-moi comme vous voulez. Le nom Gbagbo, je le porte et je le porterai. Des gens m’appellent Gbagbo, et beaucoup me connaissent dans le monde entier sous ce nom. Cela ne me pose aucun problème. »
Simone Ehivet a également réaffirmé son attachement à son nom de naissance. « Le nom Ehivet, qui vient de mon père, je l’ai toujours porté avec fierté. Même en étant mariée à Gbagbo, je restais Ehivet, avec Gbagbo en plus. Pour moi, il n’y a pas de souci. » En insistant sur son identité personnelle, elle cherche à relativiser ce qu’elle considère comme un « faux débat », en soulignant que la question de son nom ne devrait pas masquer d’autres enjeux plus importants.
Concernant sa nouvelle vie de femme divorcée, Simone Ehivet fait preuve de sérénité et de résilience. Elle déclare vivre cette période « tranquillement », poursuivant ses activités avec calme tout en maintenant des liens avec ses enfants et sa famille. « Je la vis tranquillement. Je continue mes activités, j’entretiens mes relations avec mes enfants et ma famille. Je vis ma vie. C’est tout », précise-t-elle.
Notons que Simone Ehivet demeure une figure incontournable de la scène politique ivoirienne. Elle persiste à porter le nom Gbagbo tout en affirmant son indépendance et son attachement à son identité propre. Sa trajectoire après le divorce ne semble pas affecter sa détermination à poursuivre ses engagements, tant sur le plan personnel que politique.