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Cherté des denrées alimentaires: le Bénin risque de vivre une famine, selon Thiery Alavo

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Le Professeur Thiery Alavo ne s’accorde pas avec le gouvernement pour dire que la faible pluviométrie est à la base de la cherté des denrées alimentaires. Des chiffres à l’appui, le Professeur titulaire en Entomologie conteste l’argument qui accuse la rareté des pluies comme l’un des facteurs de la flambée des prix des produits alimentaires. Il alerte sur un risque de famine, si le gouvernement ne prend pas les taureaux par les cornes.

En Conseil des ministres du mercredi 16 juin 2021, le gouvernement s’est prononcé sur la flambée des prix des produits de première nécessité. Pour une deuxième fois, le gouvernement a indexé la faible pluviométrie comme l’une des raisons qui justifie la cherté des produits sur le marché. Cet argument des autorités ne convainc par le Professeur Thiery Alavo.

Pour le Professeur titulaire en Entomologie, Fondateur de Edward Platzer Centre for Integrated Malaria Vectors Manag, les précipitations au cours de l’année 2020 ont été bien meilleures que les précédentes. Il fonde sa perception sur les calculs effectués avec les précipitations pour les 12 mois de chacune des années, de 2016 à 2020.

Les calculs indiquent que les précipitations moyennes journalières sont de 1,91 mm, 1,66 mm, 2,08 mm, 6,25 mm et 4,41 mm respectivement pour 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020. On remarque aisément que les précipitations de 2020 sont au moins deux fois plus élevées que celles de 2017 et 2018. Mais en dépit des faibles précipitations de 2017 -2018, la production de maïs au Bénin a atteint le niveau record de 1,6 millions de tonne pour cette campagne-là, et le gouvernement avait incité les agriculteurs à vendre leur maïs à l’extérieur du pays.

Thiery Alavo

L’universitaire se demande comment il est possible d’en venir à une pénurie de denrées alimentaires avec des précipitations meilleures. « Comment ça se fait que pour des précipitations nettement meilleures en 2020, on connaît maintenant une pénurie de denrées alimentaires ? », se demande Thiery Alavo.

Faut-il craindre un risque de famine ?

Pour Thiery Alavo, le Bénin risque de vivre une famine, si le gouvernement ne revoit pas sa stratégie. Il attire l’attention des autorités sur la gestion des ravageurs. « Préparons-nous à subir une famine, si le gouvernement n’intègre pas la gestion raisonnée des ravageurs à sa stratégie de lutte contre la faim », a-t-il écrit.

Selon le gouvernement, la cherté des produits alimentaires est justifiée par la faible pluviométrie et l’exportation massive de la production locale vers des pays voisins. « Cette flambée des coûts découle, d’une part, de la faible pluviométrie observée depuis la dernière campagne agricole et, d’autre part, de l’exportation massive de la production vers les pays voisins », peut-on lire dans le relevé du Conseil des ministres du 16 juin 2021.

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