Le président de la Fédération béninoise de football, Mathurin de Chacus, à la tête d’une délégation de la CAF a rencontré mercredi les autorités guinéennes dans le cadre des préparatifs de la CAN 2025 qu’abrite le Syli national.
Alors que les rumeurs sur un probable retrait de l’organisation de la CAN 2025 à la Guinée ne cessent de grossir malgré les sorties de la CAF et du ministre guinéen des sports sur le sujet, l’instance africaine a dépêché mardi une délégation à Conakry pour rassurer les autorités guinéennes.
Le groupe composé du président de la Fédération béninoise de football, Mathurin de Chacus, de Augustin Senghor, 1er Vice-président de la CAF et Veron Mosegon-Omba, SG de la CAF a rencontré mercredi le ministre de la Jeunesse et des Sports guinéen, Lansana Béa Diallo, puis le chef d’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya.
Après le tête à tête avec les hôtes guinéens, Mathurin de Chacus qui fait office de porte-parole de la délégation s’est confié à la presse locale. Et pour le boss du foot béninois, récemment reconduit à la tête de l’instance pour un nouveau mandat de quatre ans, la Guinée demeure le pays organisateur de la CAN 2025.
«Nous allons voir comment trouver des solutions pour aider la Guinée. Nous ne sommes pas venus pour retirer l’organisation à la Guinée», a ainsi assuré le président de la FBF, avant de nuancer tout de même ses propos. «Nous sommes venus pour voir si la Guinée a des propositions pour convaincre la CAF de lui faire toujours confiance pour l’organisation de cette CAN 2025.»
Mais malgré ces paroles quelque peu rassurantes de la délégation de la CAF, la Guinée n’est toujours pas sortie d’affaire. Des doutes sur la livraison à temps des infrastructures sportives devant abriter la compétition planent toujours sur le pays du Syli national. Chose qu’en est conscient le président Mamadi Doumbouya qui a annoncé lundi que la CAN 2025 a été élevée au rang « d’intérêt national et prioritaire« .
Une enveloppe budgétaire supplémentaire a même été allouée au ministère de la Jeunesse et des Sports pour préparer au mieux la compétition. «Le défi qui nous attend aujourd’hui, à partir du moment où, on a fait une priorité nationale ce projet, cela veut dire que tous les moyens de la nation seront mis à disposition pour relever le défi, pour réussir ce grand challenge», a rappelé en parallèle le ministre Lansana Béa Diallo. «Aujourd’hui on est une équipe qui marche, on est une équipe qui avance. Et on a aujourd’hui tout le soutien du gouvernement pour relever le défi.»