Prolongé jusqu’à la fin de la CAN 2023 (reportée à 2024) en Côte d’ivoire, José Peseiro n’est pas sûr de conserver son poste au delà du tournoi continental. Sur une chaine locale, Mohammed Sanus, le secrétaire général de la NFF, a parlé de l’avenir du sélectionneur du Nigéria.
A la tête de la sélection nigériane depuis mai 2022, José Peseiro est sur la sellette. Malgré une qualification des Super Eagles pour la CAN 2023, avec cependant un bilan mitigé (4 victoires et 5 défaites en 9 matches), le technicien portugais ne fait plus l’unanimité auprès des fans de l’équipe nationale qui réclament son départ. Sur la chaine locale PromptNews, Mohammed Sanus, le secrétaire général de la NFF, a parlé de l’avenir de l’entraineur de 63 ans.
« Honnêtement, la fédération n’a tenu aucune réunion avec Peseiro concernant son contrat ou une prolongation. Pour l’instant, il a un contrat qui dure jusqu’à la Coupe d’Afrique des Nations. Nous évaluerons sa performance après le tournoi avant d’entamer de nouvelles discussions avec lui. Notre objectif actuel est de préparer l’équipe à une superbe performance en Côte d’Ivoire« , a confié le dirigeant nigérian.
Malgré les critiques qui lui sont adressées, le Portugais devrait donc rester à la tête des Super Eagles au moins jusqu’à la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Il s’efforcera de surpasser leur performance lors de la dernière édition, où les troupes nigérianes avaient été éliminées en huitièmes de finale par la Tunisie (0-1).
Il y a quinze jours à peine, la Fédération nigériane envisageait de soumettre l’avenir de l’entraîneur portugais à un référendum ! C’était une façon non conventionnelle de décider s’il devait continuer à entraîner l’équipe nationale après l’expiration de son contrat le 30 juin. Cependant, grâce à sa qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023, Peseiro s’est vu accorder une prolongation jusqu’au prestigieux tournoi continental, sans qu’il soit nécessaire de recourir à un référendum.
Les fans des Super Eagles étaient censés être facturés pour leurs votes, générant des revenus pour reconstituer les comptes de la Fédération et payer le salaire mensuel de Peseiro de 70 000 €. Néanmoins, avec les récentes déclarations du secrétaire général du NFF, il semble que cette idée farfelue ait été mise de côté. Peut-être resurgira-t-elle au début de l’année prochaine…