En conférence de presse, vendredi, l’entraîneur de Loto-Popo FC, Mathias DEGUENON, a analysé le match face à Nouadhibou Fc (ce samedi) dans le cadre des préliminaires de la ligue des champions africaines. Et pour le technicien béninois, ses poulains sont prêts pour la rencontre.
Champion du Bénin en titre, Loto-Popo Fc affronte les Mauritaniens de Nouadhibou Fc, ce samedi, au stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou (16 h GMT). Une rencontre comptant pour la phase aller des préliminaires de la Ligue des champions de la CAF, édition 2021-2022. Une confrontation d’un tout autre niveau pour les Universitaires qui vont devoir batailler dur pour arracher un bon résultat avant le déplacement en Mauritanie.
En conférence de presse d’avant-match, vendredi, l’entraîneur Mathias DEGUENON a évoqué le caractère spécial de ce duel qui est une chance inouïe pour ses hommes de se frotter au haut niveau. »Â Nous allons découvrir cette compétition africaine avec assez de joies «, a introduit le technicien béninois, avant de rassurer que tout est mis en place pour que le match se déroule dans de bonne condition. Selon ses dires, le groupe est prêt pour, non seulement aborder la rencontre, mais surtout pour la gagner.
Pour ce qui est de l’adversaire, champion en titre de la Mauritanie, le coach de Loto-Popo FC, confie avoir pris le temps de bien analyser l’équipe en face surtout grâce à la contribution du directeur sportif, Abdesalam Ouadou.  »Â Nous avons pris le temps de connaître les forces et les faiblesses de notre adversaire «, a-t-il ajouté, lui qui mise sur la cohésion de son équipe très homogène pour se lancer à l’assaut des Mauritaniens
La décision de la CAF, qui a exclu de la compétition tous les entraîneurs ne possédant pas de diplôme homologué par l’instance, a également été évoquée au cours de cet échange avec la presse. Le coach DEGUENON dispose d’une licence de Leipzig en Allemagne, mais ce diplôme n’est pas reconnu par la CAF qui ne veut que de ces licences en interclubs pour les entraîneurs (Licence CAF A ou UEFA Pro).
Interrogé sur cette décision de l’instance africaine, lui qui va devoir suivre le match depuis les tribunes, le Béninois estime que c’est un coup de massue sur sa tête. »Â Nous sommes à l’ère de la globalisation et on ne saurait travailler en autarcie «, s’indigne l’entraîneur qui martèle que c’est désolant ce qui se passe en ce moment avec la CAF, mais ses collègues et lui n’y peuvent rien.