Au Burkina Faso, le gouvernement a adopté, ce mercredi 18 décembre, en Conseil des ministres, un projet de loi prévoyant l’octroi d’une grâce conditionnelle aux individus soupçonnés d’implication dans le coup d’État de septembre 2015.
« Le Conseil a adopté un projet de loi portant sur l’amnistie et les conditions d’octroi de la grâce amnistiante en rapport avec les événements des 15 et 16 septembre 2015 », a déclaré Rodrigue Bayala, ministre de la Justice. Selon le ministre, ils bénéficieront de reconnaître les faits, d’adopter un bon comportement, de démontrer leur engagement patriotique dans la reconquête du territoire, et d’exprimer leur volonté de participer aux opérations sur le terrain.
Pour rappel, les 15 et 16 septembre 2015, des membres de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle, sous le commandement du Général Gilbert Diendéré, ont renversé les autorités de la Transition. Cet acte a été rapidement contré par la mobilisation de la population et des forces loyalistes, qui ont mis fin au putsch dans l’espace de deux semaines.