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Burkina Faso: le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana de nouveau arrêté

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Le lieutenant-colonel Zoungrana qui bénéficiait depuis quelques semaines d’une liberté provisoire vient de nouveau d’être arrêté ce 27 décembre par la Gendarmerie à son domicile.

Depuis le 15 décembre 2022, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana bénéficiait d’une liberté provisoire après plus de 10 mois de détention pour des faits « susceptibles de recevoir des qualifications de complot, détournement de biens publics, faux et usage de faux, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux ». Mais, mardi 27 décembre, ce militaire respecté au sein de l’armée, a été interpellé et emmené vers Ouagadougou depuis son domicile, à Pabré.

A lire aussi : Burkina Faso : l’influent militaire pro-russe, Emmanuel Zoungrana, libéré de prison

« Deux pickups de la gendarmerie, avec à leur bord six gendarmes, se sont rendus, très tôt mardi matin, au domicile du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, à Pabré, à la sortie nord de Ouagadougou. Ses soutiens se sont opposés, dans un premier temps, à son interpellation «  nous rapporte sudquotidien.

« Finalement, les gendarmes sont entrés et sont repartis avec le lieutenant-colonel Zoungrana, son épouse et son frère. D’après les informations de RFI, l’officier aurait pu conduire lui-même son véhicule sous escorte de la gendarmerie, en direction de Ouagadougou et des locaux de la justice militaire », précise RFI. Selon le média français, « mardi en fin de journée, le lieutenant-colonel Zoungrana a été entendu par la justice militaire. Il a passé la nuit dans un camp de la gendarmerie et doit être entendu mercredi 28 décembre. »

Zoungrana dénonce une tentative d’élimination physique de sa personne

Dans une vidéo diffusée avant son arrestation, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a dénoncé plusieurs tentatives d’assassinat contre sa personne au sein de la maison d’arrêt et de correction des armées, ainsi qu’à son domicile.

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« Des drones armés ont survolé mon domicile pendant cinq jours depuis ma mise en liberté provisoire », a-t-il souligné, assis sur un canapé et assez détendu. Il y explique pourquoi, selon lui, les autorités actuelles le craignent : « Je me suis battu pour le Burkina Faso. Le reste, c’est de la politique. Et en politique, si tu es gênant, soit on te liquide, soit on te jette en prison ou on te pousse à l’exil », y dit-il.

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