Bénin: les ambitions de Talon dans le numérique face au défi du coà»t de l’internet
Pour hisser le Bénin dans le concert des Nations, le chef de l’Etat, le président Patrice Talon entend faire du numérique un levier essentiel du développement. L’ambition partagée et portée par une jeune ministre dynamique vise à faire du pays, une plateforme numérique de l’Afrique. Une ambition qui rime avec qualité du débit et coût d’accès à l’internet, deux défis qui sont loin d’être atteints.
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Le contenu du programme d’action du gouvernement pour la période 2021-2026 montre que le président Patrice Talon reste toujours attacher à sa volonté de faire du Bénin, un quartier numérique de l’Afrique. En effet, au cours de ce quinquennat, le président Patrice Talon a prévu 346 Milliards de francs cfa pour l’accroissement des investissements dans les infrastructures et services numériques. Ainsi, il est annoncé de nouveaux projets et réformes pour poursuivre les actions entamées au cours du premier mandat et faire du numérique, un moteur de la transformation structurelle de l’économie béninoise.
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Ainsi, de six projets et six réformes pour le quinquennat 2016-2021, le secteur du numérique et de la digitalisation a prévu pour le quinquennat en cours sept (07) projets et quatre (04) réformes. Par ailleurs, les projets lancés en 2016 seront poursuivis et bouclés au cours de ce quinquennat.
Projets et réformes prévus pour la période 2021-2026
La transformation structurelle du secteur du numérique a commencé depuis le premier quinquennat à travers plusieurs projets. Il s’agit notamment entre autres du déploiement de l’internet haut et très haut débit sur l’ensemble du territoire national et de la mise en œuvre de l’administration intelligente ou Smart Goov. Ces différents projets vont se poursuivre parallèlement aux projets inscrits pour le compte du second quinquennat.
Aussi, pour la période 2021-2026, le gouvernement va concentrer son énergie sur des projets structurants comme la transformation numérique des collectivités locales, la modernisation des médias de service public, l’accès des citoyens aux médias et informations de qualité sans oublier le projet de développement du numérique dans l’enseignement supérieur.
Pour les reformes, il s’agit de la réglementation du déploiement des réseaux locaux numériques pour toute construction à usages professionnel ou collectif, la création d’un observatoire du numérique, la modernisation des cadres réglementaire et institutionnel de l’audiovisuel et de la communication impliquant le code de l’information et la réforme sur les compétences numériques exigibles lors des recrutements dans la fonction publique.