Le gouvernement présente les premiers éléments d’analyse permettant de mieux comprendre les causes du drame de Dassa-Zoumè. Le sujet a fait l’objet de débat ce mercredi 1er février 2023 en Conseil des ministres.
Partant les premiers éléments d’analyse et du lieu de l’accient, le gouvernement indique que « le bus roulait à vive allure ». « Il a été d’ailleurs signalé que le conducteur de ce bus avait été verbalisé ce même jour à la sortie de Parakou, par la Police républicaine, pour excès de vitesse », a précisé le gouvernement.
C’est dans cet élan, qu’à hauteur du village d’enfants SOS de Dassa-Zoumè, « le conducteur aurait perdu le contrôle du véhicule suite à l’éclatement du pneu avant côté chauffeur ». Selon les informations du gouvernement, « le véhicule déséquilibré de ce fait, aurait dans sa course, percuté le camion grue qui roulait en sens inverse, s’est immobilisé en pleine chaussée et a pris feu. Le camion ainsi percuté, sous l’effet du choc, s’est renversé dans le ravin et a été contaminé par les flammes ».
Le bilan du drame sur le champ, présenté par le Conseil des ministre, fait état de 20 personnes décédées dont 19 calcinées et « une en raison de brûlures au troisième degré ».
En ce qui concerne les rescapés, ils sont admis au CNHU et pris en charge par le gouvernement. Selon le ministre de la santé, les cas de brûlure ne sont pas les mêmes. Le degré diffère d’une victime à une autre.