Bénin: 3 raisons pour lesquelles le gouvernement ne peut pas subventionner les casques moto
Dans le cadre de la répression contre le non-port de casque, il n’y aura pas de subvention. Les raisons ont été données par le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji lors d’un rendez-vous média dans les locaux de BENIN WEB TV le vendredi 5 avril 2024.
Casques – Moto @ Casque de Moto
Trois raisons peuvent justifier la décision du gouvernement de ne pas subventionner les casques alors que la police républicaine a lancé depuis plus d’un mois une vaste opération de répression pour non-port de casque.
Pour le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, dans un premier temps il est impossible pour le gouvernement de subventionner les casques au nom d’une politique hautement sociale en raison de la multitude de vendeur de casque au Bénin.
« Car, on a plus de 10.000 vendeurs de casques au Bénin et on n’a pas homologué une marque de casque et donc, chacun devrait avoir son casque», a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.
Exigez vos casques à l’achat de votre moto
Pour lui, un citoyen qui a la possibilité de s’offrir une moto de 400. 000 voire 700.000 FCFA, doit pouvoir se payer un casque pour sa propre sécurité. « Vous achetez une moto à 400.000, 500.000, 700.000 et 20.000 pour acheter le casque qui va avec, vous dites que vous n’avez pas…vous avez donné une moto à vos enfants à ce prix et vous parents, vous dites, je n’ai pas 20.000 F pour acheter deux casques », a-t-il ensuite souligné.
Et puis, Wilfried Léandre Houngbédji a rappelé que les motos viennent avec des casques. « Quand vous allez acheter une moto, exigez vos casques. Dites au vendeur que vous voulez le casque avec sinon, vous irez ailleurs. Car, les motos qui arrivent, il y a suffisamment de casques qui viennent avec » a recommandé le porte-parole du gouvernement en précisant que le hautement social n’implique en rien une distribution de casques.
Quid du hautement social ?
« Le hautement social, c’est ce qu’on a fait par exemple pour les AME la dernière fois, c’est les 796 agents de santé qu’on va encore recruter en plus de ce tout ce qui avait déjà été, c’est les 5000 policiers… C’est tous les travaux qu’on fait et qui ont des impacts sociaux sur le vécu des populations, amener l’eau potable ici, l’électricité là, asphaltage phase II, les routes qu’on fait pour raccorder les communes, faire en sorte qu’il y ait moins de désagréments avec la poussière, les crevasses », a clarifié Wilfried Léandre Houngbédji