A Rotterdam, aux Pays-Bas, le président Congolais Félix Tshisekedi a réitéré sa requête pour le respect du pacte de Glasgow.
C’est à Rotterdam, une ville portuaire et 2è ville hollandaise en importance au Pays Bas, que s’est tenu le Sommet de l’Adaptation en Afrique, un dialogue de haut niveau des amis du Global Center on Adaptation. Y a pris part, le président Congolais Félix Tshisekedi, aux côtés d’autres dirigeants africains comme Macky Sall du Sénégal, Nana Akufo-Addo du Ghana, M. Christalina, présidente du FMI, M. Adesina, président de la BAD ou encore Ban Ki moon, l’ancien secrétaire général de l’ONU.
A cette occasion, Félix Tshisekedi a réitéré sa requête pour le respect du pacte de Glasgow, c’est-à-dire, des engagements pris par les pays pollueurs face au changement climatique et d’autres crises qui impactent négativement le développement du continent. La covid-19 ainsi que les effets collatéraux de la guerre en Ukraine.
La RDC, co-organisatrice du sommet sur l’adaptation en Afrique se prépare à recevoir le monde pour aborder ces questions. Se positionnant comme pays leader et solution, vu sa biodiversité et sa capacité d’absorption des gaz à effets de serre, la RDC, en passe de devenir le premier poumon du monde, grâce notamment au bassin du Congo, veut surtout recevoir sa part des dividendes en termes des crédits carbone.
L’Afrique a besoin de 36 milliards par an pour faire face aux impacts négatifs actuels du changement climatique. Elle n’en perçoit que 6 milliards. Donc doublement lésé par le changement climatique et le financement, a rappelé le M. Tshisekedi, dans son discours à Rotterdam.
Signalons qu’il est le père du Plan d’action de la relance verte de l’Union africaine auquel le Centre mondial pour l’adaptation s’est aligné, en créant le programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.
Objectif: mobiliser environ 25 milliards de dollars d’ici 2025 en faveur de l’Afrique. À travers ce programme, l’Afrique peut contribuer à la réalisation de l’objectif mondial d’adaptation.