Astrologie: voici tout ce qu’il faut savoir sur le Fêzan (calendrier lunaire)
Au Bénin, le choix d’un jour pour un évènement décisif ou important comme l’inauguration d’une entreprise, un mariage, un voyage, emménager chez soi, ne se fait pas au hasard. Il faut consulter le Fâ (l’oracle). Mais à défaut de cette consultation, beaucoup consultent le calendrier lunaire connu sous le nom de Fêzan. Nous vous proposons donc cet article, les détails possibles à connaitre sur ce calendrier lunaire, utilisé au Bénin.
Image d’illustration
Le Fêzan ou calendrier lunaire est constitué des cycles de semaines, appelés Fê. Et une semaine ou Fê est composée de 9 jours, à savoir 4 jours favorables (medjo, Vodoun, Vo et Fâ), de 4 jours défavorables (mekou, azon, houè et hin) et d’un jour mixte (Bô). Ces différents jours correspondent chacun à une étape particulière dans la vie. Ces derniers sont interdépendants et ont chacun une prescription particulière.
Description détaillée des différents jours du Fezan
Mêdjo (1er jour) – Jour Favorable
C’est le premier jour lunaire, la naissance de l’être humain (point de départ de la vie). C’est le jour favorable par excellence pour entreprendre quelque chose d’important surtout quand il tombe un jeudi.
Mêkou (2ème jour) – Jour Défavorable
C’est le deuxième jour lunaire, il signifie la mort de l’être humain et fait partie des jours de malheur. Il est donc déconseillé de le choisir pour un événement important. Cependant, il peut être adapté pour les enterrements ou aux sacrifices pour les défunts.
Vodoun (3ème jour) – Jour Favorable
Troisième jour lunaire, c’est le jour du sacré, jour vaudou. Il s’interprète comme la mutation en un esprit ou en un dieu de celui meurt et est considéré comme un jour favorable. Il est tout particulièrement recommandé pour démarrer les cérémonies cultuelles lorsque c’est un dimanche.
Azon (4ème jour) – Jour Défavorable
Le quatrième jour, il est associé à la maladie et c’est un mauvais jour. La mort incarné dans l’esprit, est susceptible de hanter son milieu de vie avant la mort et d’y faire planer la malédiction, la maladie, qu’il faut conjurer.