Lors de la rentrée dans l’hémicycle ce lundi des députés en France, la Première ministre a rappelé l’objectif de la France : frapper durement l’économie de la Russie pour l’empêcher de financer son offensive.
« Notre objectif est le même depuis le début: rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie, pour l’empêcher de financer son offensive », a affirmé Élisabeth Borne, ce lundi 3 octobre 2022, ouvrant un débat sur la guerre en Ukraine à l’Assemblée nationale en France. « C’est la Russie qui a lancé cette guerre. C’est elle qui nous pousse à agir », a-t-elle rappelé.
« Les sanctions continueront tant que Poutine s’évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation. Abandonner les sanctions, ce serait abandonner l’Ukraine. Ça serait renoncer à nos valeurs. Ça serait nous soumettre à la Russie. La France, le patriotisme, ce n’est pas l’abandon, ce n’est pas le renoncement et ce n’est pas la soumission », a ajouté Élisabeth Borne.
Elle s’adressait indirectement aux députés d’extrême droite du Rassemblement national, accusé de proximité avec Moscou et opposé aux sanctions économiques contre la Russie. « Et ces sanctions, n’en déplaise à ceux qui masquent leur fascination pour l’impérialisme russe par un prétendu patriotisme : elles fonctionnent », a-t-elle affirmé. D’après la première ministre, le PIB de la Russie a chuté de 6% cette année et l’inflation a explosé.