Traque contre les « gaymans »: Léandre Houngbédji justifie la détermination du gouvernement
Le Porte-parole du gouvernement est revenu sur la traque lancée contre les cybercriminels, communément appelés « gaymans ». Face aux hommes des médias ce vendredi 24 mars 2023, Wilfried Léandre Houngbédji a dit pourquoi le gouvernement s’est engagé avec fermeté sur ce front.
Wilfried Léandre Houngbédji.
@Présidence du Bénin
L’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC) a été récemment doté d’une salle d’investigations numériques pour renforcer ses capacités dans la lutte contre la cybercriminalité, notamment la cyber-arnaque. Selon le Porte-parole, c’est le signe que le gouvernement est résolument engagé à mettre fin au phénomène.
Si l’OCRC est davantage équipé, cela vous renseigne sur notre détermination à apporter la quiétude à nos populations. Comme je l’ai dit dernièrement, la lutte sera de tous les instants.
Wilfried Léandre Houngbédji
A l’en croire, le gouvernement a décidé de se mettre du côté des victimes. « Dans cette affaire, souvent la société voit la réussite d’un individu sans chercher à savoir si c’est licite ou illicite. Généralement, personne ne se met du côté des victimes. Même des retraités sont arnaqués et le peu qui leur reste, on rafle ça. Vous comprenez pourquoi tout gouvernement sérieux doit être déterminé sur ce front », a-t-il.
« La société est organisée… »
Wilfried Léandre Houngbédji n’est pas indifférent à la problématique de l’emploi. Mais en aucun cas, cela ne doit autoriser la cyber-arnaque. « Qu’on ait besoin d’argent et de boulot, c’est un fait. Mais la société est organisée. On sait le camp de licite et de l’illicite. Celui qui choisit d’être dans l’illicéité, il doit en assumer les conséquences », a-t-il martelé.
Si vous choisissez d’être voleur, vous priez pour ne jamais être pris. Mais le jour où on vous prend, vous avez beau dit que c’est la première fois, mais vous acceptez subir les conséquences.
A propos des peines infligées aux cybercriminels, Wilfried Léandre Houngbédji fait savoir que c’est du domaine de la loi. « Ce sont des peines qui sont prévues par la loi. Les juges ne statuent pas au-delà de ce que la loi a prévu », a-t-il dit.