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Suspension de France 24 au Burkina: Paris regrette et défend la liberté de la presse

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La décision des autorités burkinabè de suspendre la diffusion de France 24 suite à une interview avec le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique a suscité une réaction de la part du ministère français des Affaires étrangères. Ce dernier a exprimé ses regrets et réaffirmé son engagement en faveur de la liberté de la presse.

Le lundi 27 mars, le ministère français des Affaires étrangères a publié un communiqué pour exprimer sa désapprobation concernant la décision prise par les autorités burkinabè de suspendre la diffusion de France 24 au Burkina Faso. Cette suspension a été décidée suite à la diffusion d’une interview avec le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sur la chaîne d’informations.

Paris a réaffirmé son soutien à la liberté de la presse, la liberté d’expression et la protection des journalistes et de toutes les personnes qui contribuent à une information libre et plurielle, ainsi qu’au débat public, partout dans le monde.

La suspension de France 24 au Burkina Faso est considérée par l’Hexagone comme une atteinte à la liberté de la presse. La France appelle les autorités burkinabè à revenir sur leur décision et à rétablir la diffusion de France 24 dans le pays. Elle espère que la situation sera rapidement résolue de manière à garantir une « information libre et plurielle » pour tous les citoyens du Burkina Faso.

Le Burkina accuse France 24

« En ouvrant ses antennes au premier responsable d’AQMI, France 24 ne fait pas seulement office d’agence de communication pour ces terroristes« , selon l’Etat burkinabé qui ajoute que, « pire il offre un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine véhiculés pour assouvir les visées maléfiques de cette organisation sur le Burkina Faso », a déclaré le gouvernement burkinabé dans son communiqué portant suspension de la chaine France 24. Des accusations que le média Français s’est empressé de balayer d’un revers de main.

En effet, la direction de France 24 a déploré la décision du gouvernement burkinabé et contesté les « accusations sans fondement qui mettent en cause le professionnalisme de la chaîne ». Elle a précisé que la décision de suspension de la chaîne intervient sans préavis et sans que n’aient été mises en Å“uvre les procédures prévues par la convention de diffusion de France 24 établie par le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso.

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