Soudan: l’armée accepte une prolongation de la trêve de 72 heures
L’armée soudanaise a accepté de prolonger la trêve dans le pays pour une durée supplémentaire de 72 heures, en réponse à la médiation américano-saoudienne. Cette décision a été annoncée dimanche soir dans un communiqué de l’armée. Cette prolongation de la trêve intervient alors que des affrontements ont éclaté entre l’armée et les Forces de soutien rapide, pendant la période de cessation des hostilités. Bien que la trêve ait été prolongée jeudi soir pour une période de 72 heures, les deux parties ont été accusées de violer les accords.
Soudan: violents combats entre armée régulière et FSR
Depuis plus de deux semaines, plusieurs régions du Soudan sont le théâtre d’affrontements majeurs entre l’armée dirigée par Abdelfattah Al-Burhan et les Forces de soutien rapide, dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo « Hemedti ». Les deux parties s’accusent mutuellement d’être responsables du déclenchement des hostilités. Aux dernières nouvelles, l’armée soudanaise a accepté une prolongation de la trêve de 72 heures en réponse à la médiation américano-saoudienne.
Bien que les forces armées aient accepté la prolongation de la trêve, elles restent vigilantes quant aux intentions des rebelles. Le ministère de la Défense a déclaré que « bien que nous ayons observé les velléités des rebelles d’attaquer certaines positions, nous espérons qu’ils respecteront les dispositions de la trêve, car nous sommes prêts à faire face à toute violation ». La prolongation de la trêve donne aux parties prenantes est une nouvelle occasion de trouver une solution pacifique au conflit, qui a déjà fait des victimes et perturbé la vie de nombreux Soudanais.
Si elle est respectée, elle pourrait permettre aux parties prenantes de travailler ensemble pour trouver une solution durable au conflit. Cependant, la situation demeure tendue, et il reste à voir si cette trêve prolongée sera suffisante pour calmer les tensions et favoriser un retour à la paix.
Pour rappel, les Forces de soutien rapide ont été créées en 2013 pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest).