Le sommet pour la paix en Ukraine va se dérouler les 15 et 16 juin en Suisse. Un événement qui doit rassembler plus d’une centaine de pays et d’organisations, avec un absent de taille : la Russie.
« À l’invitation de la Présidente de la Confédération suisse, Son Excellence Madame Viola Amherd, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara a quitté Abidjan, ce vendredi 14 juin 2024, pour le Canton de Nidwald (Suisse), en vue de prendre part au Sommet sur la paix en Ukraine qui se tiendra, les 15 et 16 juin 2024 au Bürgenstock Resort », affirme la Présidence de la République de la Côte d’Ivoire, dans un communiqué. Le Président ivoirien Alassane Ouattara a ainsi quitté Abidjan ce vendredi 14 juin 2024 pour la Suisse où il participera au premier sommet sur la paix en Ukraine. Ce sommet aura lieu les 15 et 16 juin 2024.
Une centaine de participants, mais pas de Russie
Le président français Emmanuel Macron « participera »Â au sommet de Paix pour l’Ukraine, a confirmé l’Élysée. Outre le soutien militaire à l’Ukraine « dans la durée », la France entend apporter « son soutien politique et diplomatique ».  L’Ukraine espère obtenir un large soutien international lors de cette rencontre.
Au total, plus d’une centaine de pays et d’organisations se sont engagés à participer. Les autorités suisses, en charge de l’organisation, ont plusieurs fois répété l’importance qu’elles attachaient à la participation du sud global. C’est dans ce contexte qu’un pays comme l’Inde a notamment confirmé sa présence.
Certains chefs d’État – dont le président américain Joe Biden – ont déjà fait savoir qu’ils ne feraient pas le déplacement. Les États-Unis seront néanmoins représentés par la vice-présidente américaine Kamala Harris, a précisé la Maison-Blanche. Aucune délégation russe n’est en revanche attendue, Vladimir Poutine et ses représentants n’ayant pas été invités. Le Kremlin a jugé « absurde »Â et « futile »Â la tenue d’un sommet pour la paix sur l’Ukraine en son absence, tandis qu’une porte-parole de la diplomatie russe a assuré que ces échanges étaient « voués à l’échec ».