Ségolène Royal attaquée de toutes parts pour avoir dénoncé la propagande de guerre utilisée par Kiev
L’ancienne ministre s’est attirée l’hostilité de personnalités issues de sa famille politique après avoir mis en doute le récit des autorités ukrainiennes sur certains épisodes du conflit, afin selon elle de faire obstacle au processus de paix.
« Tout le monde sait qu’il y a une propagande de guerre par la peur » : intervenant le 1er septembre sur BFMTV, l’ancienne ministre socialiste Ségolène Royale a dénoncé l’utilisation par Volodymyr Zelensky de « propagande » visant selon elle à faire obstacle au processus de paix en Ukraine.
Evoquant la « maternité bombardée » de Marioupol – dont les deux parties du conflit livrent des versions extrêmement différentes – Ségolène Royal a ainsi souligné que le dirigeant ukrainien avait été « incapable de donner le nom » des victimes présumées. Et de poursuivre : « Zelensky a fait le tour des Parlements européens et c’est là que le processus de paix s’est interrompu.»
L’ancienne ministre française, a ensuite dénoncé les récits par Kiev de « viols d’enfants pendant sept heures sous les yeux des parents », estimant : « C’est monstrueux d’aller diffuser des choses comme ça uniquement pour interrompre les processus de paix.»
Ségolène Royal a en outre souligné que le conflit avait fait de nombreuses « horreurs » et victimes, tout en invitant son interlocuteur à se méfier « des victimes fournies par la propagande de Zelensky ».
« Il y a une propagande de guerre par la peur »: Ségolène Royal met en doute certains possibles crimes de guerre en Ukraine
Sur une note plus générale, l’ancienne ministre a fait remarquer aux journalistes qui l’interviewaient qu’il était « connu » que les propagandes de guerre et les « propagandes d’horreur » avaient notamment pour objectif de « remobiliser les troupes » mais aussi d’empêcher les processus de paix.