Samy Succès: accusé d’escroquerie, au Burkina, le chanteur ivoirien fustige un voyage en tricycle

Samy Succès, est dans le collimateur d’un promoteur burkinabè qui l’accuse de n’avoir pas honoré son engagement pour un spectacle au Burkina Faso. Interrogé sur la situation, dans l’émission Showbuzz de la NCI, l’artiste Zouglou s’étonne des accusations portées à son encontre.

« Roland Batoua, moi ça me désole qu’il dise que je n’ai pas respecté la clause de notre contrat. Il a approché mon staff managérial, que je devais aller au Burkina Faso pour jouer, mais en ce moment, le Burkina Faso était bien tranquille. Il n’y avait pas de secousses militaires …c’était le 11 août, le pays était tranquille jusqu’à ce que la situation sociopolitique là bas change, et j’ai dit à mon staff managérial, ils vous ont envoyé la lettre d’invitation, ils disent oui… j’ai dit mais est-ce qu’on peut avoir une autorisation de sortie pour garantir la sécurité de mes 11 éléments que je vais prendre pour envoyer au Burkina…et je n’ai jamais eu le papier », a expliqué Samy Succès.

Un voyage clandestin ?

D’après lui, il était impossible d’entrer de manière légale au Burkina Faso du moment où les frontières terrestres étaient fermées. « Ils allaient les mettre dans un tricycle et puis les faire rentrer clandestinement au Burkina Faso », a dénoncé Samy Succès.

Comme lui, son manager qui était également sur le plateau a clarifié que c’est à Abidjan que le contrat a été signé. « Le monsieur, il vient à Abidjan pour signer le contrat le 11 août 2022(…) il était accompagné par Guy Pacôme Somian… Quand le 30 septembre, la crise politico-militaire déclenche au Burkina Faso… nous Samy Succès, on lui demande d’aller à l’Ambassade de Côte d’Ivoire ou au ministère pour nous fournir un document qui nous autorise à rentrer au Burkina Faso, parce que le pays est en crise; un document qui allait être une garantie pour nous », a-t-il justifié.

Le manager de Samy Succès rapporte que le promoteur du spectacle en question les a rassuré que tout se passera bien en matière de sécurité mais ils ne pouvaient pas y aller clandestinement et encore moins dans un tricycle. « Lui il s’engage…on lui a dit ça ne fonctionne pas comme ça », a-t-il insisté.