Au moins 17 personnes ont été tuées dans la nuit du lundi, dans une nouvelle attaque sanglante des combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) à Irumu, dans la province de l’Ituru en RDC.
Pas moins de 17 personnes ont été massacrées dans la soirée du lundi, dans une nouvelle descente des combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) à Irumu, dans la province de l’Ituru en RDC, en proie depuis plusieurs semaines à des affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles.
« Le bilan provisoire est de 17 personnes, dont 12 hommes, 3 femmes et 2 enfants. C’est vraiment du regret pour le sud du territoire d’Irumu. De toutes les façons, nous encourageons les soldats engagés au front », a déclaré aux médias locaux, Célestin Mbalangu, secrétaire de la société civile d’Idohu, localité voisine.
Une boucherie humaine
Le porte-parole militaire en Ituri, le Lieutenant Jules Ngongo, a indiqué que l’armée poursuit les opérations contre ces rebelles. Mais, pour le coordonnateur de l’ONG Convention pour le Respect des Droits de l’Homme (CRDH) basée dans la région, Christophe Munyanderu, l’armée congolaise doit mettre fin à ces tueries qui vident la province d’Ituru de sa population.
« La chefferie de Walese Vonkutu est devenue une boucherie humaine où la population civile est tuée, massacrée sans aucune intervention du gouvernement congolais. Nous demandons aux autorités militaires de mener les offensives contre tous les groupes armés actifs dans le territoire d’Irumu, en général, et, en particulier, dans les villages menacés par l’activisme de ces présumés ADF », a-t-il plaidé.
La province d’Ituri est depuis plusieurs semaines le théâtre d’affrontement entre les forces armées congolaises et les groupes rebelles très actifs dans cette partie du nord-est de la RDC.
Sept militaires et quinze rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) ont été tués dans des affrontements qui ont opposé durant les trois derniers jours, des rebelles ADF aux forces armées congolaises. Dans la foulée, 150 otages ont été libérés.