Au sein de la République Démocratique du Congo, alors que le bureau intérimaire du Sénat se lance dans l’élaboration d’un nouveau règlement intérieur, la compétition pour la présidence de cette institution est ouverte.
Jean-Michel Sama Lukonde, ancien Premier ministre, après avoir reçu le soutien des chefs traditionnels de sa région et des députés provinciaux, aspire à obtenir l’appui du président Félix Tshisekedi pour accéder à ce poste. Les coalitions rassemblées au sein de la dynamique AB revendiquent 16 sénateurs.
Cependant, l’UDPS, parti présidentiel, avec ses 15 voix et ses membres indépendants, représente un adversaire de taille. Récemment, l’UDPS a appelé ses membres à exprimer leur intérêt pour un siège au sein du bureau permanent du Sénat. Modeste Bahati, président sortant du Sénat, envisage, selon ses proches, de se voir confier un poste similaire à celui de son homologue à l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.
Sans recourir aux primaires, selon deux conseillers proches du président Tshisekedi et un membre de l’union sacrée, le candidat à la présidence du Sénat sera désigné par le président lui-même, tandis que les autres membres du bureau seront choisis par consensus entre les principales forces en présence.
Initialement prévu pour le 15 juin, le scrutin au Sénat sera reporté d’au moins 10 jours, selon plusieurs sources, afin de permettre aux sénateurs de finaliser le règlement intérieur et de le faire valider par la cour constitutionnelle avant le vote.