J’ai suivi le match au terrain. Et j’ai remarqué une chose très importante. Quand nos joueurs sont sous pression ils ne contrôlent plus rien. T’en as qui rejettent constamment la faute sur les autres. T’en as d’autres qui se prennent pour des doyens à faire des reproches aux autres sur de petits détails. Et tu ne sens pas une équipe unie et solidaire quand ça va mal. C’est dommage de le dire mais c’est seulement quand on a l’avantage que les nôtres sont vraiment une équipe. On doit être soudés que ça aille ou pas.
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Même les sénégalais nous ont félicités à la sortie du stade. Ils n’ont pas produit du beau football. Ils ont de très grands joueurs expérimentés sûrs d’eux et hyper soudés. Ils n’ont pas vraiment été supérieurs aux nôtres dans le jeu. Ils étaient plutôt sereins car ils jouaient dans d’excellentes conditions psychologiques.
Et le plus important, vraiment le plus important, le public sénégalais a déjà battu le Bénin même avant le début du match. Je ne sais pas s’il y a un autre pays en Afrique plus passionné que le Sénégal en matière de foot. Mais l’ambiance au stade était à son comble. La moindre action sénégalaise était acclamée. Ils ont des chants et cris maîtrisés par tout le monde adapté à chaque occasion. Et les lasers il y en avait de partout. C’est difficile de venir les battre chez eux même si tu es le Brésil.
Toutefois il y a des points positifs. A part quelques anciens joueurs qui ne devraient plus jamais revenir en sélection à cause d’erreurs bêtes répétés à chaque match et d’autres qui se prennent pour des dieux au point de ne pas mouiller le maillot, il y a des joueurs qui sont très prometteurs. TOSIN AIYEGUN était acclamé même par le public sénégalais. Quand il a récupéré le milieu à l’exclusion de Sessi on a vu un joueur exceptionnel. Je pense qu’on a enfin un bon 10 parce qu’il sait aussi marquer des buts.
Bravo à nos jours qui ont joué à 10 contre 12 parce que le public sénégalais a beaucoup compté. Ils ont concédé deux penaltys et ont quand même pu marquer à la fin, laissant une joie indescriptible dans nos cÅ“urs.
Maintenant on les attend gentiment à Cotonou pour prendre notre revanche. Quant à moi je continue à promouvoir mon album.