Battue une deuxième fois dans les urnes par Emmanuel Macron, la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen, s’est contentée de qualifier d’une « victoire écrasante » son score obtenu au second tour du scrutin.
Le rêve de devenir présidente de la République française s’est une nouvelle fois, éloignée pour Marine Le Pen. Terminée deuxième avec 23,15% des voix exprimées au premier tour du scrutin, la candidate du Rassemblement National (RN) espérait infliger une défaite cuisante à l’actuel patron de l’Elysée au second tour. Sauf que pour faire court, elle n’a pas réussi à matérialiser l’imaginaire. La déroute a été malheureusement la sienne ce dimanche 24 avril 2022.
Selon les premières estimations de l’institut Ipsos, Macron s’en sort au second tour du scrutin avec 58,2% des voix contre 41,8% pour la candidate d’extrême droite. Mais Marine Le Pen ne s’apitoie pas pour autant sur son sort. Malgré les frustrations qui débordent à son QG, elle a, dans sa prise de parole au pavillon d’Armenonville après sa défaite, jugé que son score est « une éclatante victoire ».
« Un grand vent de liberté aurait dû se lever sur le pays (…) En dépit de deux semaines de méthodes déloyales et violentes, les idées que nous représentons arrivent à des sommets avec plus de 43 % des voix, le résultat représente en lui-même une éclatante victoire », a déclaré la candidate du Rassemblement national. « Des millions de nos compatriotes ont fait le choix du camp national et du changement. J’adresse ma plus profonde gratitude à ceux qui m’ont fait confiance au premier tour et à ceux qui, par millions, nous ont rejoints au second. ».
« Je crains que le quinquennat qui s’ouvre ne rompe pas avec les méthodes brutales du précédent. Pour éviter accaparement des pouvoirs par quelques-uns, plus que jamais je poursuivrai mon engagement pour la France et les Français avec l’énergie, la persévérance et l’affection que vous me connaissez. », ajoute la candidate malheureuse au second tour de la présidentielle française qui se place désormais comme un « contre-pouvoir fort » face au président élu.