Le président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria, est revenu sur la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, achevée récemment. Et le dirigeant français a appelé à respecter cette compétition africaine.
Plus prestigieuse des compétitions africaines, la CAN 2023 a connu son dénouement en mi-février dernier, avec le sacre de la Côte d’Ivoire, vainqueur de son troisième titre continental. 24 équipes avec des joueurs venus de différents championnats à travers le monde ont assisté à cette 34è édition.
Pensionnaire de Ligue 1, l’OM a dû être privé de 7 éléments (Azzedine Ounahi et Amine Harit pour le Maroc, Iliman Ndiaye, Pape Gueye et Ismaila Sarr au Sénégal, Chancel Mbemba pour la RD Congo et Simon Ngapandouetnbu avec le Cameroun), partis défendre le maillot de leurs sélections respectives.
Des départs qui n’avaient pas forcément fait les affaires de la formation phocéenne. Pas de quoi critiquer cependant cette compétition selon le président de l’OM. Au micro de Canal+ Afrique, Pablo Longoria reconnaît l’importance du tournoi, et incite même à la réflexion pour que les clubs français le respecte davantage.
« Il faut penser que la CAN n’est pas le problème. La CAN, on doit la respecter. C’est surtout à nous, dirigeants du football français, de trouver une solution avec les championnats“, a-t-il lancé. “Souhaiter qu’une équipe soit éliminée, c’est quelque chose qui me dérange. C’est vrai que tu es obligé de défendre tes intérêts, mais le respect de la compétition et de joueurs c’est quelque chose à avoir en considération« , a-t-il expliqué.
À chaque édition de la Coupe d’Afrique des Nations, certains clubs français expriment leur mécontentement à voir leurs joueurs partir représenter leur pays en plein cœur de la saison.
Si pendant les trêves internationales, cela ne pose généralement pas de problèmes, la situation est tout autre lors de la CAN, car les championnats français, de la Ligue 1 à la Ligue 2 en passant par le National, continuent sans interruption. Pourtant, représenter son pays lors d’un tournoi d’une telle envergure devrait être une source de fierté pour les clubs, et non un problème. Il est à espérer que cette situation évoluera favorablement à l’avenir.