Alors qu’il ne s’était pas encore exprimé depuis le déclenchement de la guerre de communication sur le massacre présumé de Mourah au Mali, le Premier ministre Choguel Maiga, sort du silence et accuse des puissances extérieures d’être derrière la tentative de discrimination du gouvernement.
Les forces armées du Mali ont été accusées par des rapports de médias et de groupes de défense de droit, d’être impliquées dans un massacre de plusieurs civils dans la localité de Mourah. Même si l’armée malienne a nié toute exaction dans cette partie du pays. Sortant de son long silence, le Premier ministre malien Choguel Maiga, a réagi, lançant des accusations et assure que des mains extérieures sont au manettes.
« Nous faisons face à une situation où n’ayant pas pu nous faire courber l’échine, certains de nos partenaires ont décidé de changer de fusil d’épaule afin de discréditer l’action du gouvernement et des forces armées et de sécurité », a indiqué le premier ministre.
Il va sans dire que les autorités maliennes nient toujours que les terroristes tués dans la localité de Mourah étaient des civils comme s’évertuent à le dire sans preuves réelles, les organisations de défense des droits de l’homme et les médias étrangers. Le gouvernement penserait donc qu’il n’est question que de manipulation des informations dans le but de mettre à mal l’armée et la transition aux yeux des populations.
Cette situation intervient après que la France a été contrainte d’annoncer le retrait de ses forces militaires du Mali, du fait de la tension entre les deux pays. Bamako a décidé de ne plus sous-traiter sa sécurité et sa souveraineté avec la France et l’Europe et donc a décidé de prendre les choses en main. Une décision qui eu pour conséquence une véritable guerre verbale avec Paris et le renvoi de l’ambassadeur français au Mali. Depuis, du jour au lendemain, les militaires maliens sont subitement devenus des sauvages qui assassineraient la population sans raison, au yeux des médias européens.