Roch Marc Christian Kaboré n’est plus président du Burkina Faso. Il a été contraint à la démission ce lundi 24 Janvier 2022 après avoir été arrêté par des militaires qui ont réussi un coup d’Etat. Ce revirement de situation dans le pays des hommes intègres a mis le feu dans plusieurs forums de réseaux sociaux. Répondant sans doute aux commentaires de certains de ses compatriotes qui rêvent une situation similaire au Bénin, l’ancien préfet Modeste Toboula, met en garde ceux qui souhaitent le malheur pour leur propre pays.
Dans un post sur sa Page Facebook, l’ancien patron du département du Littoral, Modeste Toboula a décidé de rompre le silence face aux commentaires suscités par les derniers développements de l’actualité dans le pays frère du Burkina Faso. Dans sa publication, l’ex autorité préfectorale de Cotonou estime qu’il n’est pas sain de souhaiter du mal pour son propre pays.
« Malheur à celui qui attire le mal sur son peuple. Le Bénin ne sera jamais détruit« , a publié Modeste Toboula sur sa Page Facebook.
Dans sa publication, l’administrateur civil semble affirmer que l’instabilité qui s’observe actuellement dans la sous région ouest africaine avec un regain de coups d’Etat n’a aucune chance de se produire au Bénin qui a une armée républicaine et mure.
« L’armée béninoise est l’une des plus nobles et des plus responsables. Malgré nos divergences, restons une Nation. » a indiqué Modeste Toboula
Au Burkina Faso, toutes les institutions ont été dissoutes
Au Burkina Faso, la situation est allée assez vite. Alors que les militaires ont donné confirmation du coup d’Etat survenu au Burkina Faso, le président Roch Marc Christian Kaboré a déposé sa démission, dans une lettre manuscrite publiée dans la soirée du lundi 24 Janvier 2022.
Par ailleurs, les militaires réunis au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), ont annoncé la fin du gouvernement de Kabore et la dissolution de la constitution du Burkina Faso avec comme conséquence, la dissolution de toutes les institutions du pays. Aussi, les frontières du pays ont été fermées et un couvre-feu a été instauré.