« L’exclusion est toujours au rendez-vous », Jean-Baptiste Elias sur les arguments au code électoral
Les arguments avancés par la mouvance pour soutenir les prétendues avancées du nouveau code électoral, restent discutables. C’est la position affichée par Jean Baptiste Elias, le président du FONAC.
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Dans un décriptage, l’ancien président de l’autorité de lutte contre la corruption s’est d’abord attaqué aux mesures visant à réduire le nombre de partis politiques et à faire des élections, la chose des acteurs politiques.
Pour l’acteur de la société civile, dans les pays que prennent en exemple les défenseurs du nouveau code électoral, on continue d’avoir des candidats libres, des candidats indépendants.
« La dernière élection qui a eu lieu au Nigéria, il y a 18 candidats. La dernière élection présidentielle au Ghana, il y avait 11 candidats. La dernière élection qui a eu lieu aux États-Unis, tenez-vous bien, il y a eu 1225 candidats. Les gens ne sont pas au courant parce que les deux partis forts, à savoir, les partis Républicain et Démocrate, ils ont l’argent nécessaire pour communiquer si bien qu’on n’entend pas les autres« , a indiqué le président du FONAC.
Donc, ne dites pas que nous voulons faire comme les États-Unis, on veut faire comme le Ghana, on veut faire comme le Nigéria, indique Jean Baptiste Elias.
« Au Ghana, vous savez combien il faut comme caution pour un député ? Le député qui est candidat, sa caution c’est 500 cedis. Autrement dit, le montant de la caution pour le Ghana pour être député ne fait même pas 50 000 FCFA. Ça fait combien ici ? 03 millions pour les dernières élections. Il paraît que maintenant on a diminué un peu. Ça fera 1 million 500 mille », poursuit Jean-Baptiste Elias.
…Sur la question du parrainage
Pour démontrer que le nouveau code électoral est exclusif, le président du FONAC analyse les arguments avancés par ceux qui défendent le code électoral.