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Guinée – Massacre du 28 Septembre: l’ex-président Moussa Dadis Camara jeté en prison avant le procès

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L’ex-président guinéen Moussa Dadis Camara et plusieurs coaccusés ont été envoyés en prison mardi, avant d’être jugés à partir de mercredi pour l’effroyable massacre commis le 28 septembre 2009, ont indiqué leurs avocats.

L’ancien dictateur, arrivé au pouvoir en 2008 à la faveur d’un coup d’Etat militaire puis contraint à l’exil au Burkina Faso, devrait être jugé avec dix autres accusés. Mais ce mardi 27 septembre, les 11 accusés de ce procès historique étaient convoqués au greffe vers midi, préalablement à leur comparution mercredi. Les avocats d’un certain nombre d’entre eux se sont inquiétés qu’ils ne soient placés en détention avant l’ouverture du procès.

Le procureur a fait « embarquer nos six clients à la maison centrale (prison) où ils seront semble-t-il retenus jusqu’à la fin de la procédure », c’est-à-dire du procès, à la durée indéterminée, a déclaré un de ces avocats, Me Salifou Béavogui, à des journalistes devant le tribunal. Un correspondant de l’AFP a vu arriver Abdoulaye Cherif Diaby, colonel et ministre de la Santé à l’époque des faits. Il est accusé de s’être opposé à la prise en charge des victimes.

Claude Pivi et Blaise Guémou, également militaires, sont aussi présents, a ajouté Me Lamah. Les restrictions d’accès au tribunal ne permettaient pas de dire si les autres accusés avaient répondu à la convocation. Les 11 hommes doivent répondre mercredi à partir de 10H00 (locales et GMT) de leurs agissements le 28 septembre 2009 et les jours suivants.

156 personnes tuées, des milliers de blessées et au moins 109 femmes violées

Le capitaine Camara, arrivé au pouvoir en 2008 à la faveur d’un coup d’Etat militaire, fait partie des onze anciens responsables appelés à comparaître mercredi pour les exactions commises le 28 septembre 2009 à l’intérieur et aux abords du stade du 28-Septembre. Des soldats, des policiers et des miliciens avaient fait couler un bain de sang lors du rassemblement de sympathisants de l’opposition réunis pour démontrer pacifiquement leur force et dissuader M. Camara de se présenter à la présidentielle de janvier 2010.

Ce jour-là et les suivants, 156 personnes ont été tuées, des milliers d’autres ont été blessées et au moins 109 femmes ont été violées, dit le rapport d’une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU, publié trois mois après les faits. Les chiffres réels sont probablement plus élevés.

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