L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), soucieuse de l’amélioration de la gestion efficace des flux migratoires, vient encore d’appuyer la police républicaine. C’est à travers une formation des formateurs à l’endroit de plusieurs agents des postes frontaliers du Bénin et la mise en service d’une salle d’informatique.
La mise en place de nouveaux dispositifs de gestion des frontières au Bénin continue progressivement. Du 26 au 30 septembre 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé un atelier de formation des formateurs de 5 jours sur l’installation, la configuration et l’utilisation du système d’information et d’analyse des données migratoires (en anglais, MIDAS).
Cette formation qui est la suite d’une série initiée par l’organisation a rassemblé plusieurs agents de la police républicaine qui ont en charge la gestion des postes frontaliers du Bénin. Il s’agit d’un système d’information sur la gestion des frontières, qui offre à l’État la possibilité de collecter, traiter, analyser et partager des informations sur les voyageurs. L’atelier a été organisé dans le cadre du projet intitulé « Renforcer la sécurité frontalière et la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée » financé par le gouvernement du Japon.
Cette formation « non seulement va nous faciliter la tâche par rapport aux enregistrements, mais nous permettra également d’avoir beaucoup d’informations sur les voyageurs », a déclaré le Brigadier de police FOUSSATE Thierry. Pour la Commissaire de police KAMILOU DESSOH KOUDIRATH, ce système est venu aider à la gestion du traitement des données aux frontières mais surtout permettra de retrouver et d’intercepter facilement toute personne qui serait recherchée et qui essayera de traverser les frontières béninoises par n’importe quel poste frontalier.
« MIDAS est un système qui est véritablement le bienvenu dans nos activités à la police des frontières. Ce n’est que la digitalisation de ce qu’on a l’habitude de faire de façon manuelle. Avec la digitalisation, ça permet d’aller beaucoup plus vite et de récolter le maximum d’information en si peu de temps et de pouvoir les conserver. Ce qui n’est pas le cas avec les registres, qui, avec le temps et les intempéries peuvent faire perdre des informations » a déclaré le Commissaire de police ZENNY KOFFI Richard.
Mise en service d’une salle informatique
Pour pérenniser ces différents acquis issus de ces formations, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avec l’appui du Japon, a jugé utile de doter la police républicaine d’une salle informatique. Cette salle dotée d’équipements informatiques modernes, permettra à la police républicaine, non seulement de former, au fur et à mesure, les nouveaux agents qui seront affectés aux postes frontaliers, mais aussi de renforcer les capacités des formateurs.
« Je suis fasciné. Cette salle va profiter à beaucoup de personnes. Nous avons parfois des formations, ses stages, des conférences, et cette salle va nus être utile à beaucoup de fins. Au niveau de toutes nos frontières, l’OIM a innové, l’OIM a mis du matériel. Je ne peux que les remercier. », a déclaré le Commissaire divisionnaire de police, Roger Tawès, Directeur de l’émigration et de l’immigration (Dei).
