« Frère Hounvi s’est révélé indispensable au pouvoir actuel », Claude Djankaki

Dans une tribune relayée par Nouvelle Tribune, l’ancien ministre affirme que « dans la culture qui est la nôtre, un célèbre adage dit: Quand une tête tombe, la seconde tête frémit et est agitée d’un tremblement causé par le froid, la peur ». Selon lui, s’il est permis à certains d’encenser les médiocres, les opportunistes, il serait quand même important de prendre la peine d’interroger l’histoire de l’humanité avant de « jeter des balivernes sur Hounvi qui incarne un pan de la lutte du vaillant peuple béninois ».

A croire Claude Djankaki, le sobriquet « Hounvi » dont il s’est affublé est déjà une audace dans un Etat de droit qui enseigne la responsabilité et le devoir citoyen. Que dit- il à travers ce sobriquet ? interroge-t-il avant d’apporter la réponse lui-même.

« Pour les initiés à la spiritualité, il dit qu’il est frère de sang. Hounvi, veut dire  d’abord houn, qui signifie le sang de nos ancêtres, qui circule dans ses veines. Ensuite le diminutif, vi veut dire fils, le descendant des ancêtres ,qui se sert de l’égrégore de la nation béninoise pour porter la parole des frères affligés et meurtris pour combattre le système politique en place ».

Hounvi en passe d’accomplir un message prémonitoire

L’expert en gouvernance locale, Claude Djankaki rappelle dans sa tribune un message prémonitoire du chroniqueur Hounvi en 2019 quand il a débuté ses chroniques. Frère Hounvi avait affirmé que lui dira toute sa vérité au régime de la rupture en attendant d’être arrêté un jour. « Il a donc signé un pacte de sang avec nos ancêtres, tel qu’il est venu dans le paysage béninois« , a déduit Claude Djankaki.

Ses vérités, il l’a effectivement dit dans ses chroniques avant d’être arrêté le 12 Août dernier par quatre hommes devant son domiciles pour être remises aux autorités béninoises.