La présidentielle est désormais passée aux oubliettes pour le Rassemblement National (RN). Echoué à deux reprises face au candidat de la République en Marche Emmanuel Macron, le parti de Marine Le Pen veut désormais affûter ses armes en vue des élections législatives.
Dimanche 24 avril, la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen, s’est inclinée devant Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. Certes, la défaite est pesante, mais le parti RN ne baisse pas les bras.
Ce lundi matin, le président par intérim du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, a, devant le QG de campagne du Rassemblement national, assuré que les résultats du second tour n’étaient pas une fatalité et vise d’ores et déjà les législatives, afin de ne pas laisser « les pleins pouvoirs » à Emmanuel Macron. Au Rassemblement National, les regards sont donc désormais tournés aux élections législatives du 12 juin prochain afin de prendre la revanche sur Macron.
Le parlementaire francais de 26 ans, a expliqué que la commission d’investiture se tiendrait mardi et que, des candidats RN ou soutenus par le RN seraient présentés dans les 577 circonscriptions françaises. Interrogé sur de potentielles investitures de candidats de Reconquête !, Jordan Bardella a précisé qu’il n’y avait pas d' »alliance à proprement dite » avec le parti d’Eric Zemmour, mais la composition d’un « pôle d’opposition ».
Dimanche soir, Marine Le Pen s’était également prononcée sur sa défaite. Battue une deuxième fois dans les urnes par Emmanuel Macron, la candidate de l’extrême droite, s’est contentée de qualifier d’une « victoire écrasante » son score (41,8% des voix) obtenu au second tour du scrutin. Pour rappel, Macron s’en est sorti au second tour de la présidentielle avec 58,2% des voix exprimées.