Les allégations du président burkinabé reprenant celles du premier ministre nigérien concernant l’existence présumée de bases militaires françaises au Bénin continuent de faire l’actualité nationale.
Décryptant l’actualité nationale et internationale ce dimanche, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur cette actualité. Mais ce qui a le plus retenu son attention, ce sont les propos du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Basile Ahossi qui semble valider les accusations contre le Bénin.
En réagissant aux propos du parlementaire qui semble soutenir l’existence de base militaire au Bénin, Wilfried Houngbédji estime que » traditionnellement, on reconnait un certain sens de responsabilité » chez Basile Ahossi. Un sens de responsabilité qu’il n’a pas retrouvé dans ses propos dans cette affaire qui divise le Bénin et deux de ses voisins.
« C’est pour ça que j’ose penser que sa voix a pu être clonée. Soit il a dû faire un cauchemar en voyant des bases militaires étrangères ou des forces étrangères sur notre territoire soit il a eu un moment de faiblesse ou il n’était pas tout à fait lui-même« , a martelé le porte parole du gouvernement.
L’ancien journaliste peine à comprendre une telle posture venant d’une personnalité de ce rang. « Quelqu’un a alors pu squatter sa bouche pour dire ce que nous avons entendu qui est proprement grave« , a-t-il précisé.
Pour Wilfried Houngbédji, « Que des nationaux d’un certain niveau de responsabilité leur emboitent le pas est très grave. »
A le croire, on serait ailleurs, que le parlementaire serait appelé à répondre de ses affirmations. Mais nous sommes au Bénin, conclut-il, où la liberté d’expression règne en maître.