Une société de pompes funèbres, dans l’État du Colorado, aux États-Unis, se retrouve au cÅ“ur d’une vive polémique. Il a été rapporté que l’entreprise de services funéraires facturait des crémations, sans, pour autant, incinérer les morts. À la place des cendres, de la poussière de béton et des cendres poubelle étaient remises aux familles éplorées.
Dans l’État américain du Colorado, un incident a été rapporté par les médias locaux, faisant état de ce qu’une société de pompes funèbres avait mis en place une véritable arnaque. Selon les informations, la société de services funéraires empochait de l’argent, en facturant de fausses crémations.
Or, à en croire des sources, dignes de foi, les cadavres ne sont jamais incinérés. En réalité, ces macchabées finissent sur le marché noir, où ils sont vendus, en toute discrétion.
De la poussière de béton et des cendres de poubelles, pour 1 000 dollars
Une enquête poussée a permis de faire la lumière sur le dispositif, mis en place par cette société. D’après les rapports de l’enquête policière, il existe des entreprises spécialisées, qui vendaient ces cadavres à des hôpitaux ou des universités, à des fins médicales, éducatives ou scientifiques ; et c’est la spécialité de Donor Services, dans le Colorado.
Selon la police, Donor Services a été créée par Megan Hess, qui était, également, propriétaire d’une société de pompes funèbres. La manÅ“uvre consistait à se servir, directement, dans la deuxième, pour alimenter la première, sans, toutefois, demander l’aval des familles éplorées.
L’enquête a, en outre, permis de dévoiler le coût exorbitant des crémations, qui avoisinaient les 1 000 dollars, alors que les cadavres ne subissaient aucune incinération, mais finissaient, plutôt, dans les mains d’acheteurs véreux. Pour tromper la vigilance des familles des défunts, à cet effet, la société leur remettait de fausses cendres.
Ces cendres étaient, parfois, constituées de poussière de béton et de cendres de poubelles, mélangées à celles d’autres cadavres. Pour avoir beaucoup de cadavres à disposition, la société allait, jusqu’à proposer des crémations gratuites aux familles indigentes.
Il faut préciser qu’avant que le pot aux roses n’ait été découvert, l’entreprise avait opéré, discrètement, de 2010 à 2018.