Le gouvernement béninois suit de près la situation de ses ressortissants en Tunisie en ces moments où les migrants sont victimes d’actes racistes. Le Porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji en a donné l’assurance ce vendredi.
Le Bénin n’est pas indifférent à ce qui se passe actuellement en Tunisie, même si pour l’instant aucune difficulté n’est signalée par rapport aux ressortissants béninois. Selon le Porte-parole du gouvernement, le ministre des affaires étrangères suit de près la situation. Mais contrairement à certains pays africains, le Bénin n’a pas encore opté pour le rapatriement de ses ressortissants.
Selon les explications de Wilfried Léandre Houngbédji, le besoin de rapatriement ne s’est pas encore fait sentir. « Nous avons une petite communauté en Tunisie. C’est essentiellement des étudiants et quelques travailleurs. Nous n’avons pas enregistré en ce moment de besoin de rapatriement formulé », a-t-il clarifié. Toutefois, il a assuré que les services compétents sont en alerte et agiront dès que le besoin se fera sentir.
Par ailleurs, le Porte-parole a fait savoir qu’en général, les Béninois qui sortent du pays pour l’extérieur sont en règle. « Vous avez très peu de Béninois qui sont dans l’immigration clandestine », a-t-il affirmé.
Pour rappel, la communauté noire en Tunisie dénonce depuis quelques jours des actes de violences et de racisme qui sont exercés contre elle par des populations tunisiennes. Ces actes se sont accentués depuis le discours à polémique du président tunisien qui a publiquement affiché son opposition à l’immigration vers son pays.
