Crise entre le Bénin et le Niger: la réaction des partis UPR, Moele et Les Démocrates
En réaction aux accusations publiques des autorités nigériennes justifiant la fermeture de la frontière terrestre avec le Bénin, l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), l’un des principaux partis de la mouvance présidentielle, a réagi.
Dans un communiqué, l’UPR, le parti dirigé par Joseph Djogbénou a mis l’accent sur la gravité des allégations provenant de la partie nigérienne et a affirmé son engagement à préserver les liens séculaires entre les deux pays.
« Sur le territoire de la République du Bénin, il y a des bases dont sur certaines d’entre elles on entraine des terroristes qui doivent venir déstabiliser notre pays. Voilà des raisons de sécurité simples, des raisons pour lesquelles nous avons décidés de garder fermer cette frontière », a laissé entendre le premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine dans une déclaration diffusée à la Télévision publique nigérienne.
Ces allégation des autorités nigériennes, sont catégoriquement rejetées par l’UP le Renouveau. Le principal parti politique du Bénin souligne que, de façon historique et stratégique, le Bénin demeure l’un des rares pays de la région à n’avoir jamais accueilli de bases militaires étrangères depuis son accession à la souveraineté internationale.
Le parti de l’Union progressiste déclare que les putschistes au Niger manquent de justifications valables pour maintenir la fermeture de la frontière terrestre. De plus, le parti est d’avis que le Niger, reconnu pour accueillir des bases militaires étrangères, n’est pas en mesure de donner des leçons au Bénin sur cette question.
A l’attention des autorités nigériennes, l’UPR relève que les manœuvres usant d’accusations mensongères sont de nature à détériorer les relations de longues dates qu’entretiennent les deux pays.
A en croire cette formation politique, la décision que le Président Patrice Talon a fermement martelée dans la presse est justifiée. “En ordonnant la suspension du chargement par navires dans ses eaux territoriales du pétrole brut produit par la République du Niger ainsi que l’exportation de ses produits vivriers notre Gouvernement n’a fait que prendre acte du maintien par le Niger de la fermeture de ses frontières pour en tirer les conséquences inévitables dans ses rapports avec les tiers.”