Discret depuis la réélection du président Faustin-Archange Touadéra, l’ancien président Centrafricain, François Bozizé, est monté au créneau lundi 20 juin, à travers une déclaration sur la situation sociopolitique de son pays. Actuellement en exil au Tchad, Bozizé estime que la solution à la crise centrafricaine reste et demeure, « une transition politique sans le président Touadéra ».
François Bozizé est de retour, du moins, il s’est fait remarquer. L’ex-dirigeant qui a pris la tête de la coalition rebelle en Centrafrique, en 2021, avec pour objectif: renverser le président Faustin-Archange Touadéra, a publié lundi dernier, une déclaration de quatre pages sur le contexte politique du pays.
Pour Bozizé, le processus actuel en Centrafrique est « un échec cuisant », d’autant plus que, souligne-t-il, le régime actuel est marqué de « la corruption aggravée, le mensonge, les appels à la haine ». Conséquence pour François Bozizé : « le peuple souffre des manœuvres « pourvoiristes » du régime de M. Touadéra. ».
L’ancien chef de l’Etat pense que la meilleure solution pour sortir le pays de la crise actuelle, reste et demeure « une transition politique sans le président Touadéra ». Cette transition politique, sera notamment chargée de mettre en place un « dialogue politique inclusif » pour permettre à terme un retour à la paix et la stabilité.
Depuis 2013, François Bozizé fait face à un mandat d’arrêt international. Actuellement en exil au Tchad, après avoir dirigé en vain la rébellion pour prendre le contrôle de Bangui en 2021, l’ex-chef d’Etat est accusé d’atteinte à la sureté de l’Etat.