Covid19: « Aujourd’hui, le Bénin a atteint 35% de couverture vaccinale », Benjamin Hounkpatin
Au Bénin, il y a relâchement dans l’observance des gestes barrières et la vaccination contre la pandémie du Covid19 peine à prendre. C’est la remarque faite par le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin qui rappelle à ceux qui sont toujours hésitant que la maladie n’est pas terminée et la vaccination reste toujours en cours.
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La campagne accélérée de vaccination contre la Covid19 n’a pas contribué à la hauteur des attentes à une bonne couverture vaccinale dans le pays. Selon les chiffres avancés par le ministre en charge de la santé, à la date d’aujourd’hui, le Bénin a atteint « 35% de couverture vaccinale« , indique-t-il sur Radio Bénin.
Un taux de couverture vaccinal largement en dessous de l’objectif fixé par le gouvernement en lançant la campagne accélérée de vaccination contre la pandémie du Covid19. Ce taux de couverture vaccinale ne semble pas rassurer l’autorité qui affirme que » si le grand nombre ne se protège pas, une nouvelle vague de la pandémie ne sera pas aisée à gérer avec la cherté de la vie que traverse le pays déjà« .
Le nombre de cas grave s’est réduit…
Le ministre de la santé a également annoncé que le nombre de cas grave a été réduit de façon drastique» ainsi que le nombre de morts bien que la crise sanitaire n’est pas encore terminée.
Mais revenant sur la crise économique à laquelle le pays fait face, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin affirme que la situation sera dramatique si une nouvelle vague de la maladie survenait. C’est pourquoi il invite les uns et les autres à prendre conscience que la maladie n’est pas terminée et la vaccination pour se protéger est toujours d’actualité.
« si nous devons faire face aujourd’hui à la crise de la hausse des prix et devoir faire face encore à une autre vague avec ses impacts, les investissements lourds que ça nécessite, ça va être extrêmement grave »,a affirmé Benjamin Hounkpatin
Selon lui, il serait très difficile pour le gouvernement d’investir encore sur la santé au lieu d’investir pour amortir les chocs exogènes et la flambée des prix des produits de grandes consommations, simplement parce que certains parmi nous ont refusé de se faire vacciner pour se protéger contre les formes graves de la maladie.