Des coups de feu retentissent, des membres de l’armée libanaise se mobilisant dans les rues de la capitale Libanaise après que des affrontements ont éclaté à la suite de protestations contre le juge chargé d’enquêter sur l’explosion de Beyrouth, faisant plusieurs blessés. L’armée libanaise se mobilise dans les rues de Beyrouth.
Signe de la tension qui régnait dans la région du Palais de justice, à Beyrouth, où se déroule une manifestation de partisans du Hezbollah et du mouvement Amal contre le juge Bitar, en charge de l’enquête sur les explosions au port de Beyrouth, des coups de feu nourris ont été entendus depuis le quartier avoisinant de Tayyouné, selon des médias locaux. Les circonstances de ces coups de feu n’étaient toujours pas claires. Mais selon la chaîne LBCI, une dispute aurait éclaté dans ce quartier et l’armée aurait tiré en l’air afin de disperser les gens sur place « en réponse à des actes de vandalisme », précise la chaine LBCI sans plus de détails.
L’enquête sur l’explosion qui a fait plus de 200 morts et qui avait été suspendue en début de semaine à la suite de cette plainte devrait donc pouvoir reprendre. Ali Hassan Khalil est un proche du président du Parlement, le chiite Nabih Berri, dont le mouvement Amal est allié au Hezbollah. Le « Parti de Dieu » dirigé par Hassan Nasrallah a orchestré une campagne de dénigrement contre Tarek Bitar en l’accusant d’être politisé et de partialité. Il avait appelé ses partisans à manifester jeudi à Beyrouth pour réclamer la démission du juge, comme ses alliés d’Amal.