Les dirigeants des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunissent ce dimanche 03 juillet à Accra, au Ghana. A ce conclave, la CEDEAO doit statuer sur les sanctions concernant le Mali, le Burkina et la Guinée, pays où, des juntes ont pris le pouvoir depuis plusieurs mois.
Le 04 mai dernier, la CEDEAO était en sommet à Accra, au Ghana. Alors qu’on s’attendait à de nouvelles décisions sur la situation politique dans les trois pays en transition, après des coups d’Etat, l’organisation sous-régionale n’a pris aucune sanction à l’encontre des pays putschistes et s’est donnée un mois de plus, pour négocier et s’entendre sur une levée ou un maintien des sanctions.
L’énième sommet de ce dimanche 03 juillet sera donc décisif pour les trois pays concernés. La CEDEAO doit statuer sur les sanctions concernant le Mali, le Burkina et la Guinée. Le Mali est sous des sanctions diplomatiques et économiques notamment un embargo sur les transactions commerciales et financières, hors produits de première nécessité. Le Burkina et la Guinée sont elles, simplement suspendues des instances de la CEDEAO.
La CEDEAO qui veut peser pour un retour rapide des civils au pouvoir, ne parvient pas à s’entendre avec les juntes des trois pays qui sont dans une dynamique qui prendra plus de temps que voulu par l’organisation sous-régionale. Les négociations sont toujours en cours avec les différents médiateurs de la CEDEAO pour un consensus sur les chronogrammes d’élections.
Au Mali, les autorités ont annoncé mercredi 29 juin un calendrier électoral. Il fixe la présidentielle à février 2024, le référendum constitutionnel à mars 2023, et les législatives entre octobre et novembre 2023.