Quatre individus ont perdu la vie lors d’une attaque perpétrée par des combattants présumés de Boko Haram dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun. L’incident s’est déroulé dans la nuit de lundi à mardi, visant un poste de contrôle mixte à l’entrée de Mora. Les autorités locales ont confirmé la mort de deux policiers, un douanier et un civil.
Selon les informations fournies par le gouverneur de la région, Midjiyawa Bakary, des combattants de Boko Haram ont fait irruption sur des motos fortement armées vers minuit. Ils ont attaqué le poste de contrôle mixte qui était occupé par des membres de la police, de la gendarmerie, des eaux et forêts et des douanes. Les assaillants ont surpris les éléments présents, ayant approché par les montagnes derrière le Collège d’Enseignement Secondaire (CES) de Mora.
Les forces de sécurité ont rapidement réagi à l’attaque, et des éléments de la Force Multinationale Mixte (FMM) ont été dépêchés sur les lieux. Des efforts ont été déployés pour assurer la sécurité dans la région et mener des enquêtes approfondies afin d’identifier les responsables de cette attaque meurtrière.
Selon les rapports militaires, une grenade non explosée a été découverte sur le site de l’attaque, soulignant la dangerosité de la situation et la nécessité de maintenir une vigilance constante dans la lutte contre Boko Haram.
La région de l’Extrême-nord du Cameroun, qui est frontalière du Nigeria, est confrontée depuis plusieurs années aux incursions et aux attaques de Boko Haram. Les conséquences dévastatrices de cette organisation terroriste sont ressenties non seulement au Cameroun, mais aussi dans toute la région du lac Tchad. Malgré les efforts de coopération régionale, notamment à travers la Force Multinationale Mixte, Boko Haram et le groupe dissident appelé État islamique en Afrique de l’ouest (Iswap) continuent de représenter une menace pour la sécurité et la stabilité de la région.