Au Burkina Faso, élèves et étudiants se sont unis ce mercredi, pour manifester leur ras-le-bol relatif à l’inquiétude qui règne dans le pays. Dans l’ensemble, ils réclament le retour de la paix au Burkina Faso.
Le Burkina Faso traverse une période critique: clivage politique, pandémie de covid-19, menace de famine et la montée du terrorisme. Au milieu de ces maux, on retrouve la population. Coincée et oppressée tous azimuts, elle se livre à la rue pour exprimer son ras-le-bol. Après Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, une manifestation a été enregistrée ce mercredi à Koudougou, la troisième plus grande ville de Burkina Faso en population, après Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Des élèves et étudiants à pied ou sur moto, sont descendus dans les rues pour exprimer leur crainte face à la situation actuelle du pays. Ils ont réclamé le retour de la paix au Burkina Faso. Leur revendication concourt avec le message du président Roch Kabore qui appelle les hommes intègres à l’union et à la fédération des énergies face aux terroristes.
Cet après-midi, l’Association des Jeunes Patriotes a annoncé à Ouagadougou, que la marche du 27 novembre se fera sans elle. Elle « refuse d’être complice de ceux qui cherchent à détruire notre pays et se faire une place au soleil». Rappelons que cette manifestation annoncée vise à dénoncer la mauvaise gestion du pays voire réclamer la démission du président Roch Kabore.